Le groupe Bolloré est omniprésent. Il n’est pas évident de passer une journée sans une interaction avec une entreprise membre de ce royaume. CNews, Europe 1 ou le JDD sont les vitrines d’un empire médiatique beaucoup plus vaste.
Le groupe Bolloré est omniprésent. Il n’est pas évident de passer une journée sans une interaction avec une entreprise membre de ce royaume. CNews, Europe 1 ou le JDD sont les vitrines d’un empire médiatique beaucoup plus vaste.
Dans l’ouvrage collectif Habiter sans posséder, Aurélien Berlan propose une analyse éclairante du concept de propriété, nous aidant à comprendre où se situe la clé du problème contemporain à ce sujet. Sa réflexion sur le foncier s’applique tout autant au bâti. Elle ouvre la voie à des initiatives telles que le fonds de dotation Antidote, présenté dans les pages qui suivent. Extraits.
Animatrice culturelle dans une maison d’arrêt, cela vous expose à de nombreuses difficultés, quelques joies, et beaucoup d’interrogations sur le rôle de la prison. Sandra doit franchir dix portes avant d’atteindre son bureau. Alors qu’elle sympathise avec certains prisonniers, elle découvre parfois (...)
Les leçons d’écologie qu’on nous dispense sont souvent tournées vers l’individu, la vie domestique, le traitement des déchets familiaux. Les mesures que l’on peut prendre à notre échelle restent bien anecdotiques comparativement aux dégâts produits par l’extractivisme, la surproduction galopante, la (...)
Les périodes de confinement ont poussé de nombreuses personnes à passer à l’action, à changer de mode de vie. Laure Noualhat, à partir d’entretiens avec des porteu·ses de jeunes initiatives, développe des questions allant du changement personnel pour aller vers la mise en place de collectifs, à comment (...)
Cet ouvrage fondateur de la pensée écoféministe, enfin traduit en français, propose une approche historique de l’évolution vers l’ultralibéralisme et aide à déconstruire les points d’ancrage de la culture capitaliste, en prenant appui sur des exemples concrets. Véritable système alternatif philosophique, (...)
Dès l’Exposition universelle de Londres en 1851, William Morris, artiste réputé, se passionne pour les arts appliqués, mais rejette l’industrialisation qui promeut une production de masse et sacrifie l’esthétique et la créativité ainsi que la qualité de vie des salarié∙es. Dans son entreprise, des (...)
Après l’écologie systémique (assistée par la machine et par l’État), l’écoanarchisme (ZAD, communautés diverses), l’écologie chrétienne (François d’Assise, le salut) et apocalyptique (collapsologie, pouvoir par la peur), l’auteur, philosophe, préconise une nouvelle forme d’appréhension de la nature pour (...)
Édouard Cortès construit une cabane de 6 m² sur un chêne, au cœur d’une forêt qu’il connaît bien. Il va s’y installer le premier jour du printemps et y rester toute la saison, observant l’éclosion des nouveaux bourgeons, l’installation des couples d’oiseaux, cueillant différentes plantes… Marié, père de (...)
Cet essai alerte et vivant puise largement dans les réflexions que l’auteur s’est faites sur le sens et l’utilité sociale de son travail. Les questions qui l’ont conduit à quitter son métier, il les a posées à de nombreu·ses ingénieur·es dans différentes branches (agriculture, transports, électronique… (...)
Le concept de transition écologique a pris le relais de celui de développement durable dans les discours politiques et économiques dominants. Il a pour effet de jeter de la poudre aux yeux pour masquer les pratiques du capitalisme technologique. Ce texte en formule une critique bienvenue.
L’Anthropocène, « l’âge de l’humain », serait la période au cours de laquelle l’humanité serait devenue le principal moteur des changements affectant les systèmes terrestres. Alors qu’une vision scientiste laisse supposer que l’ère de l’anthropocène est celle de la toute puissance de la technique sur la nature, Anne Frémaux, philosophe, interroge cette évidence et met en avant l’absence de maîtrise de l’humain sur le vivant.
Vous lisez cet article après la COP24 qui s’est tenue à Katovice en Pologne en décembre 2018. Ce texte a été rédigé en novembre dernier après le succès des marches pour le climat. C’est un appel à la convergence des luttes climatiques et décoloniales.