Le groupe Bolloré est omniprésent. Il n’est pas évident de passer une journée sans une interaction avec une entreprise membre de ce royaume. CNews, Europe 1 ou le JDD sont les vitrines d’un empire médiatique beaucoup plus vaste.
Le groupe Bolloré est omniprésent. Il n’est pas évident de passer une journée sans une interaction avec une entreprise membre de ce royaume. CNews, Europe 1 ou le JDD sont les vitrines d’un empire médiatique beaucoup plus vaste.
Dans l’ouvrage collectif Habiter sans posséder, Aurélien Berlan propose une analyse éclairante du concept de propriété, nous aidant à comprendre où se situe la clé du problème contemporain à ce sujet. Sa réflexion sur le foncier s’applique tout autant au bâti. Elle ouvre la voie à des initiatives telles que le fonds de dotation Antidote, présenté dans les pages qui suivent. Extraits.
Emmanuel Lepage a vécu dans une communauté de 5 à 9 ans. Il retrace ici l’enquête qu’il a faite pour retrouver les familles à l’origine du projet et essayer de comprendre pourquoi ses parents sont partis au bout de quatre ans. De l’enthousiasme du projet d’habitat partagé au début des années 60 aux (...)
La pétroculture lie l’industrie fossile à des hiérarchies de genre et à un désir autoritaire. L’autrice montre qu’il ne faut pas limiter la réflexion à substituer un carburant à un autre, mais repolitiser la question, et comprendre quelles sont les dominations qui sont renforcées ou évitées par tel ou tel (...)
L’auteur identifie cinq penseurs qui ont fait le lien entre écologie et anarchisme : Élisée Reclus, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, Ivan Illich et Murray Bookchin. Il présente leur pensée en cinq copieux chapitres. Il croise un peu leurs idées pour montrer les différences d’approches. Et (...)
Très prenant, sincère et sensible, ce dialogue à travers huit lettres échangées entre père et fils, tous deux engagés dans l’économie sociale. L’un a débuté au sein de la lutte des Lips dans les années 70, où les principaux problèmes étaient ceux du chômage et de la qualité de l’emploi, l’autre a créé (...)
« La sortie du productivisme passera par le changement simultané des structures, des modes de vie comme des imaginaires », estime l’auteur, pasteur et théologien très engagé sur les questions sociales, écologiques et de genre. C’est sur cette mutation des imaginaires qu’il porte sa réflexion. En analysant (...)
Les signes annonciateurs de la fin de la croissance se multiplient et tout le monde, écolos compris, évite d’affronter ce que cela veut dire. D’où des discours divergents mais qui sont tous dans le déni. Si celui-ci est évident pour les tenants de la « croissance verte », l’auteur montre qu’il est aussi (...)
Le titre est un clin d’œil à celui de Lénine, Que faire ?. Justifié, puisque ce livre propose une analyse du marxisme, ou plus exactement de la gauche qui se réclame du marxisme, en pervertissant parfois la pensée de Marx. L’auteur se penche sur la croyance en un progrès technologique de la société, (...)
En sept nouvelles, fort différentes, l’auteur montre comment les aléas de la vie font qu’à un moment on se pose une question en lien avec l’écologie : disparition des baleines, apparition des coyotes en ville (on est au Québec), montée des eaux et dérèglement climatique alors qu’il pleut sans cesse... et (...)
Le concept de transition écologique a pris le relais de celui de développement durable dans les discours politiques et économiques dominants. Il a pour effet de jeter de la poudre aux yeux pour masquer les pratiques du capitalisme technologique. Ce texte en formule une critique bienvenue.
L’Anthropocène, « l’âge de l’humain », serait la période au cours de laquelle l’humanité serait devenue le principal moteur des changements affectant les systèmes terrestres. Alors qu’une vision scientiste laisse supposer que l’ère de l’anthropocène est celle de la toute puissance de la technique sur la nature, Anne Frémaux, philosophe, interroge cette évidence et met en avant l’absence de maîtrise de l’humain sur le vivant.
Vous lisez cet article après la COP24 qui s’est tenue à Katovice en Pologne en décembre 2018. Ce texte a été rédigé en novembre dernier après le succès des marches pour le climat. C’est un appel à la convergence des luttes climatiques et décoloniales.