Sans formation au préalable, Marc et Lotti se sont installé·es dans le Gers avec l’envie d’atteindre l’autonomie alimentaire. Au fil des cultures, le couple a développé son savoir agricole et découvert les possibilités de la phytothérapie.
Sans formation au préalable, Marc et Lotti se sont installé·es dans le Gers avec l’envie d’atteindre l’autonomie alimentaire. Au fil des cultures, le couple a développé son savoir agricole et découvert les possibilités de la phytothérapie.
G’reine des prés est une association qui regroupe une quinzaine de productrices, de cueilleuses et d’animatrices dans le Rhône et la Loire. De 2012 à 2015, elles commencent à se croiser de façon informelle dans les formations, sur les marchés et les foires bio de la région. À force d’échanger et de créer du lien entre eux-elles, elles ont commencé à se partager les zones de vente, puis mutualisé certains achats comme le sucre bio pour les confitures, les semences et les plants et organiser des événements autour de leur univers. Elles vendent toutes en circuit court et vivent soit de la transformation, soit de l’animation autour du monde végétal.
Avez-vous déjà cherché des informations ou des conseils sur des produits à base de plantes ? Pas facile de trouver un herboriste pour répondre à vos questions, et pour cause : la profession n’est plus reconnue par l’État depuis le milieu du 20e siècle. À quand une nouvelle reconnaissance ?
Afin d’échanger, de partager leurs savoirs, mais aussi de défendre leurs intérêts communs, environ 200 paysan·nes herboristes sont regroupé·es dans un syndicat spécialisé pour la cueillette, la culture, la transformation des plantes aromatiques et médicinales : le syndicat Simples.
Et si se réapproprier sa santé devenait possible, non pas en prenant ses distances vis-à-vis de l’institution médicale, mais en la réorientant de façon plus appropriée ? Et si les malades, en intervenant à leur tour et en prenant le pouvoir, parvenaient à changer la façon dont les médecins agissent et conçoivent leur rôle ?
Depuis 2016, c’est un ovni dans le champ médico-social qui a ouvert à Échirolles, au sud de Grenoble. Le Village 2 santé est un centre de santé communautaire autogéré, lieu de ressource salutaire dans un quartier populaire permettant aux habitant·es de devenir acteurs et actrices de leur santé.
L’impression d’être dépossédé·e de son corps par le monde médical est fréquente. Entretien croisé avec des collectifs qui ont expérimenté diverses façons de s’autonomiser et de penser ensemble leurs rapports au corps, pour ne plus être seul·e et démuni·e face à la maladie et au parcours de soin.
Chercheur en génétique moléculaire et militant, Christian Vélot alerte depuis des années sur la dangerosité des OGM. Nous l’avons interrogé sur ce que pourrait être la mobilisation des scientifiques responsables contre les nouvelles techniques de manipulation génétique. Extraits.
La Sécurité sociale de l’alimentation constitue une porte d’entrée pour le droit à l’alimentation (1). Mais elle n’est pas la seule. Bien d’autres initiatives incarnent des brèches désirables dans un système agroalimentaire insoutenable. Dans le Vaucluse, Commune ferme, association de maraîchage pour toutes et tous, cultive la réciprocité plutôt que la charité. À Paris, la Cantine des Pyrénées, autogérée et sans salarié·es, a supprimé les catégories « bénévoles » versus « bénéficiaires ». Près de Dijon, un marché bio dans un quartier populaire recherche la façon la plus équitable de fixer les prix pour ses légumes autoproduits. Autant de « déjà-là », à reproduire, collectivement et sans modération, à côté de chez soi.
Et si on recevait chaque mois 150 euros pour s’alimenter avec de bons produits ? C’est ce que propose le projet de Sécurité sociale de l’alimentation (SSA), en imaginant ajouter une nouvelle branche (1) à la Sécurité sociale : l’alimentation. Quoi de plus logique, quand on pense que l’alimentation est à la base de la santé ?
En juin dernier, plusieurs annonces relatant la détection de microplastiques jusque dans du sperme, des testicules et des pénis humains, avaient été largement relayées par la presse spécialisée. Et pour cause : ce qui touche à la sexualité masculine fait le buzz, et plus les recherches sur le sujet progressent, plus la contamination s’avère généralisée.
Parler d’OGM en médecine est inapproprié sauf en de rares cas. En effet, un OGM est un Organisme vivant qui a été Génétiquement Modifié en laboratoire. Dans le domaine de la santé humaine, on appelle parfois « OGM », des médicaments, des vaccins, des techniques thérapeutiques. Or, ces substances qui entrent dans le corps humain ne sont pas des « organismes ». Le flou sémantique ne s’accorde pas avec la biologie et nous oblige à préciser le champ recouvert par les « OGM » en médecine.
C’est l’été et comme chaque année à cette période, les palmarès des crèmes solaires fleurissent… et avec eux les conseils contradictoires concernant le meilleur choix entre, d’un côté, les filtres dits chimiques ou organiques - qui absorbent et neutralisent les rayons ultraviolets (UV) – et de l’autre, les filtres minéraux – à base de dioxyde de titane et/ou d’oxyde de zinc, qui, eux, réfléchissent les UV.
Sous la forme d’un récit, presque d’un journal de bord, l’auteur nous raconte le parcours de vie d’Antoine, qui a monté un restaurant bio et travaille avec des agricult·rices et des éleveu·ses qu’il a sélectionné·es. Chemin faisant, il nous fait part de ses réflexions et de celles de son épouse sur leur (...)
Après « Des locaux très motivés » (2016) et « Un lien qui nous élève » (2019), voici le 3e film de cette série d’inspiration agroécologique. L’animal de ferme serait-il devenu l’ennemi numéro 1 de la vie sur Terre ? Le réalisateur a parcouru la France pendant 2 ans, caméra au poing, à la rencontre d’éleveurs et (...)
Résultat d’une longue enquête au sein des restos du cœur, ce livre nous alerte sur une politique qui fait usage de l’aide alimentaire à d’autres fins que l’éradication de la pauvreté. S’il en était autrement, en 35 ans on aurait résolu le problème ou du moins réduit la demande. Or, 7,9 millions de (...)
À l’issue d’une grande enquête auprès d’équipes de recherche en médecine, la journaliste Marie-Monique Robin met en lumière les liens qui existent entre la perte de biodiversité dans le monde vivant et les maladies inflammatoires dans nos corps. Accueillir les microbes est une solution préventive efficace.
Alors que les autorités laissent Daikin Chemicals s’agrandir et utiliser un nouveau PFAS (ou « polluant éternel ») à Pierre-Bénite, dans le Rhône, nous avons rencontré Yamine*, un ancien salarié. Contaminé par ces substances, il nous raconte son combat pour faire reconnaître sa maladie professionnelle. (...)
À Bron, près de Lyon, un Centre de santé planétaire et communautaire a ouvert ses portes en novembre 2022. Derrière cette appellation se dévoile une équipe médicale qui propose une approche du soin plus globale, plus accessible et plus écologique.
Fumer est très mauvais pour la santé, c’est entendu. Mais fumer, c’est aussi de droite. Voilà ce que démontre un excellent livre écrit par Olivier Milleron, un « cardiologue hospitalier, militant du service public et ancien fumeur. » Synthèse d’un pamphlet sans concession contre l’industrie du tabac, depuis toujours à la pire pointe du capitalisme.
Aline Mercan est médecin généraliste et phytothérapeute. Elle alerte dans son livre Manuel de phytothérapie écoresponsable sur le fait que certaines plantes médicinales sont menacées de disparition, et donne des clés pour se soigner naturellement de manière responsable.
La Maison commune de la décroissance fait paraître, en juin 2022, aux éditions Utopia, un ouvrage collectif intitulé La décroissance et ses déclinaisons. Pour sortir des clichés et des généralités. Nous publions le chapitre consacré à la santé et plaidant pour une approche radicalement orientée vers la prévention.
La pandémie de Covid-19 nous place collectivement face à des choix politiques, technologiques, économiques, etc., qui reflètent les modèles de société que nous voulons ou rejetons. Silence a demandé à Valérie Tilman, philosophe et chargée d’enseignement à l’université de Namur, d’apporter son regard sur ces questions.
L’imposition de vaccins OGM à une grande partie de la population des pays riches sous la menace du COVID-19 n’en finit pas de nous interroger. Quelles sont les logiques à l’œuvre, quels sont les risques associés ? Qu’est-ce qui distingue les vaccins OGM de la question des OGM en agriculture ? Christophe Noisette et Annick Bossu, du média indépendant Inf’OGM, apportent quelques éclairages.