Lutter contre la militarisation, c’est possible ! En voici cinq exemples à Lyon et alentour, à travers des portraits de femmes engagées contre les guerres.
Lutter contre la militarisation, c’est possible ! En voici cinq exemples à Lyon et alentour, à travers des portraits de femmes engagées contre les guerres.
La guerre est, très majoritairement, une affaire d’hommes. En France et aux États-Unis, 83 % des effectifs de l’armée sont masculins. (1) Dans de nombreux pays, les armées se sont ouvertes ces dernières années à des contingents féminins. Il y a une entreprise de revalorisation de l’image de marque de l’armée via le féminisme.
Des initiatives ont vu le jour pour soutenir les collectifs et les militant·es sur le plan émotionnel et psychologique. C’est le cas de la Psycho-team, collectif de psychologues basé en Auvergne-Rhône-Alpes, et de Soutien & Rétablissement, réseau transnational de soutien psychoémotionnel.
La mobilisation du 25 mars 2023 contre les mégabassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) a été l’occasion d’expérimenter de nouveaux dispositifs pour faire face aux situations de traumas ou de stress post-traumatiques. Rencontre avec Béa*, militante du « pôle psy » formé pour cette action.
Marie-Laure Guislain a étudié les facteurs qui mènent à l’épuisement en milieu militant, qu’elle expose dans un livre et un spectacle : Désenvoûtement ou le néolibéralisme va-t-il mourir ?. Elle partage son témoignage et des pistes à explorer pour en sortir.
En France, une femme meurt tous les deux jours assassinée par son conjoint ou son ex-conjoint. Depuis le 30 août 2019, des centaines de « colleuses » se mobilisent dans tout le pays pour dénoncer les féminicides dans l’espace public.
Comment peut-on se défendre quand on est confrontée à la violence en tant que femme ? La question est à la fois personnelle et politique. Il ne faut ni être une féministe aguerrie ni une spécialiste des arts martiaux pour pratiquer l’autodéfense… Toutes les femmes ont d’ailleurs déjà mis en place des stratégies pour se protéger ! Mais alors, qu’est-ce que l’autodéfense féministe ?
La question du genre est de plus en plus évoquée dans les programmes de l’Education nationale. Nous avons interrogé ceux et celles qui agissent dans le domaine de l’éducation alternative sur leurs pratiques en ce domaine.
Le premier numéro de La Déferlante, la nouvelle « revue des révolutions féministes » vient de paraître en librairie, le 4 mars 2021. Son dossier principal est consacré à la naissance, et dans cette veine, dédie une dizaine de pages à Françoise d’Eaubonne. L’autrice, Élise Thibéaut, signe un très beau texte sur la vie de la créatrice du néologisme « écoféminisme » (Le féminisme ou la mort, 1974), et revient notamment sur son rapport à la maternité.
« Tu as envie d’allumer un feu sans qu’un mec ne te prenne la boîte d’allumettes des mains ? Tu rêves d’apprendre à fabriquer des constructions pour bien vivre dans les bois ? Tu aimerais nous transmettre tes savoir-faire manuels et féministes ? ». Ainsi commençait l’appel d’un week-end invitant à se réunir les 11, 12, 13 septembre 2020 en mixité choisie entre meufs et mecs trans en Haute-Garonne, dans une forêt appartenant à une coopérative d’habitant·es. Désigné sous le nom de « féminisme et vie en pleine nature », il nous a permis d’expérimenter, à vingt-cinq, un camp en autogestion articulé autour du partage de savoir-faire manuels.
La crise sanitaire que nous sommes en train de traverser a permis de rendre visible le travail de celles et ceux qui sont d’ordinaire invisibilisé·es, qui se sont retrouvé·es en première ligne face à la pandémie.
Au printemps 2018, le mouvement écologique Extinction Rebellion (XR) naît en Angleterre. Dans la foulée, la chanteuse Blythe Pepino, membre de XR et Fridays for future (l’équivalent de Youth for Climate en France) annonce publiquement qu’elle renonce à avoir des enfants pour sauver la planète.
Les Bombes Atomiques se sont à nouveau retrouvé·es lors d’une semaine antinucléaire et féministe du 24 février au 1er mars 2020, en mixité choisie sans homme cisgenre (1), à Bure, lieu que l’État souhaite transformer en poubelle nucléaire en y enfouissant des déchets nucléaires.
Suite à la chasse aux sorcières en Europe au 17e siècle et à l’avènement d’une médecine élitiste, blanche et masculine, les femmes, et plus généralement les personnes possédant un utérus, ont été dépossédées de la connaissance de leur corps. Celle-ci se transmettait oralement de génération en génération et leur permettait de maîtriser leur fécondité – par le biais de la contraception naturelle et de l’avortement – et de soigner divers problèmes gynécologiques, à l’aide de plantes et macérats.
Le 15 octobre 2019, les député·es français·es ont adopté en première lecture le projet de loi sur la bioéthique, qui prévoit notamment d’ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes lesbiennes et célibataires. Le texte a été voté par 359 voix contre 114, et 72 abstentions.
Fin novembre 2015, débute le sommet climatique mondial de Paris. Combien de femmes figureront parmi les négociateurs qui comptent ? Pourtant, elles sont souvent en première ligne des victimes du dérèglement climatique (1). Mais elles sont minoritaires parmi les décideurs qui se rencontrent lors des (...)
Figure d’éco-féminisme matérialiste, Silvia Federici revient dans un entretien avec la revue Silence sur son interprétation des écrits de Marx et ses engagements féministes.
Un week-end chaud et ensoleillé de la fin du mois de septembre 2019, 500 Bombes atomiques se sont rassemblé·es à Montiers-sur-Saulx, tout près de Bure, pour dire non au nucléaire et à son monde. Des centaines de femmes trans, d’hommes trans, de queers, de femmes cis1, de personnes non-binaires réunies au même endroit pour un camp et une marche en mixité choisie, et vers un avenir radieux.
En septembre 2019, plus de 600 activistes se sont rassemblé·es pour le camp climat Free the Soil à Brunsbüttel (Allemagne) pour bloquer l’usine du géant norvégien des engrais azotés de synthèse, Yara. À quoi ressemblent un camp et une action de désobéissance civile organisés suivant des principes féministes queers ?
Silence a eu la chance de pouvoir dialoguer avec Cynthia Enloe, écrivaine et théoricienne féministe étasunienne, au sujet de l’industrie textile. Voici ses réactions suite aux questions posées par la rédaction de la revue.