C’est un mot qui fait le buzz. Tout le monde en parle. Mais le concept n’est pas si évident à saisir. Il a cependant cette capacité rare de mobiliser, et peut même servir de guide…
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C’est un mot qui fait le buzz. Tout le monde en parle. Mais le concept n’est pas si évident à saisir. Il a cependant cette capacité rare de mobiliser, et peut même servir de guide…
Dans Nourrir l’Europe en temps de crise (1), Pablo Servigne dessine un tableau qu’on a l’impression de voir en entier pour la première fois, inquiétant et stimulant car le temps des catastrophes est déjà là, mais aussi l’immense réseau des expérimentations concrètes. Comme il aime à le rappeler, « la grande transition a déjà commencé. Il suffit de se pencher pour l’observer ».
Avec le scénario Afterres2050, on passe des belles intentions à des chiffres concrets. Voici un outil chiffré qui balise une transition rapide vers un système alimentaire viable à l’échelle de la France.
Au terme de ce dossier, on peut dire que penser et pratiquer la démocratie à grande échelle semble un chemin juché d’embûches redoutables… Quels espoirs et quelles pistes reste-t-il à explorer pour avancer vers l’horizon d’une démocratie réelle ?
Aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation, la modernité n’existe qu’en taille XXL : villes tentaculaires, mégalo-pôles, construction de gigantesques tours (y compris et surtout dans les pays émergents), symboles de puissance et de maîtrise des éléments (mais aussi symboles à abattre), entreprises et groupes à l’échelle mondiale... Or, ce gigantisme est un péril pour le fonctionnement démocratique de nos sociétés.
La démocratie participative est apparue dans toutes les politiques municipales. Mais le partage de la décision avec le citoyen s’est-il vraiment amélioré ? Comment les acteurs municipaux jonglent-ils avec ses contradictions ?
Davantage connue pour ses paysages lunaires et ses groupes de post-rock nébuleux, l’Islande a surpris le monde en octobre 2008 en devenant une victime collatérale de la crise mondiale des subprimes. La chute des banques islandaises et la faillite d’un système politique incapable de prévenir cette catastrophe ont mené à une expérience démocratique inédite.
Entre 2008 et 2014 a été développée au sein du conseil municipal de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) une pratique encore peu répandue : la rotation des mandats de ses conseillers. Le but : ne pas faire passer la personnalité de l’élu avant ses idées. Mais la mise en pratique de cette idée politique toute simple n’est pas sans embûches... Thierry Brulavoine, ancien conseil municipal, répond à nos questions.