La flambée des prix du pétrole en 2008 était un avertissement : nous ne sommes pas loin du pic de production. Et il va falloir commencer à changer nos comportements, en particulier au niveau de l’avion.
La flambée des prix du pétrole en 2008 était un avertissement : nous ne sommes pas loin du pic de production. Et il va falloir commencer à changer nos comportements, en particulier au niveau de l’avion.
Près de Nantes, un projet pharaonique vieux de 40 ans menace 2000 hectares de terres agricoles d’une biodiversité exceptionnelle. Il s’agit de construire un nouvel aéroport gigantesque. Ce projet n’a aucune utilité objective car l’aéroport actuel suffit et suffira toujours largement. La majorité des élus, droite et gauche confondues, le soutiennent pourtant, au nom du sacro-saint développement économique. La crise financière actuelle et les efforts d’explication des opposants au projet ont commencé à faire changer les points de vue. Rendez-vous sur place la première semaine d’août 2009 pour soutenir le mouvement pour le maintien des terres de Notre-Dame-des-Landes !
En plus des conséquences écologiques qu’impliquerait la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, cela aurait aussi des conséquences sociales et humaines dramatiques.
En effet, il ne semble pas inutile de rappeler que les 1650 hectares de bocage destinés à être bientôt recouverts de béton sont habités par des gens, qui y ont leurs maisons, leurs fermes, leurs vies.
Rencontre avec l’un de ces « expulsables » en lutte.
Cet été, du 1er au 8 août 2009, se tiendra le premier camp climat français, sur le site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Nantes.
Dans la droite ligne des précédents camps climats qui se sont tenus régulièrement depuis le premier, en août 2006 en Angleterre (voir l’article précédent), il regroupera dans un village autogéré des gens désireux d’attirer l’attention sur l’urgence écologique, et de réfléchir ensemble à des solutions alternatives au modèle actuel.
Silence a plusieurs fois vanté les dirigeables comme une alternative à certains usages de l’hélicoptère, de l’avion et des camions (1). Mais pour faire voler des dirigeables, il faut de l’hydrogène ou de l’hélium, seuls gaz plus légers que l’air ; or le premier est trop dangereux à utiliser et le second commence à manquer.
Le développement des moteurs à vapeur (bois puis charbon) puis au fuel a écarté des routes maritimes les navires à voiles. Alors que le pic de production du pétrole a été dépassé, certains misent sur le retour du transport à la voile.
Alors que le téléphérique s’est développé d’abord en milieu de montagne, soit pour les loisirs, soit pour transporter du matériel, il peut aussi parfois servir comme transport en commun en ville. Un chantier est en cours à Brest.
Voilà maintenant 25 ans, l’opposition au projet de Train à Grande Vitesse (Treno Alta Velocità, ou TAV) transeuropéen nécessitant la réalisation d’un tunnel sous les Alpes entre Lyon et Turin, s’est organisée dans la vallée de Suse. En 1989, le collectif Habitat, constitué de plusieurs ONG écologistes (1) et de personnalités engagées, s’est mobilisé autour du refus de ce projet au prix exorbitant, tant pour les finances publiques que pour la santé, le bien-être des populations et l’environnement. Quelle est cette écologie dont parle le Notav ?