La Sécurité sociale de l’alimentation constitue une porte d’entrée pour le droit à l’alimentation (1). Mais elle n’est pas la seule. Bien d’autres initiatives incarnent des brèches désirables dans un système agroalimentaire insoutenable. Dans le Vaucluse, Commune ferme, association de maraîchage pour toutes et tous, cultive la réciprocité plutôt que la charité. À Paris, la Cantine des Pyrénées, autogérée et sans salarié·es, a supprimé les catégories « bénévoles » versus « bénéficiaires ». Près de Dijon, un marché bio dans un quartier populaire recherche la façon la plus équitable de fixer les prix pour ses légumes autoproduits. Autant de « déjà-là », à reproduire, collectivement et sans modération, à côté de chez soi.