Pour faire face aux conséquences humaines et sanitaires de l’explosion et pour défendre leurs droits à l’information et à la vie fragilisés par l’après-catastrophe nucléaire, des collectifs de femmes et de mères se sont constitués.
Pour faire face aux conséquences humaines et sanitaires de l’explosion et pour défendre leurs droits à l’information et à la vie fragilisés par l’après-catastrophe nucléaire, des collectifs de femmes et de mères se sont constitués.
Le 11 mars 2011, au Japon, un puissant tsunami passe par-dessus la digue de protection de la centrale de Fukushima-Daiichi, déjà fragilisée par un tremblement de terre qui a endommagé les structures et les canalisations de la centrale. C’est le début de la catastrophe. Cet album, réalisé à partir du témoignage du directeur de la centrale devant la commission d’enquête, permet de voir comment des ingénieurs de haut niveau peuvent perdre le contrôle d’une centrale, malgré leur bonne volonté et leurs connaissances. Manquant d’électricité, ils utiliseront les batteries de voitures présentes sur le parking. Manquant de pompes, ils vont mobiliser des camions de pompiers pour essayer de refroidir les réacteurs. Manquant d’eau douce, ils pompent de l’eau de mer... Mais tout est trop lent et, malgré le sacrifice d’une partie du personnel, trois réacteurs explosent au cours des trois jours suivants. La BD ne développe pas la suite (pour le moment). Après avoir vu ces personnes compétentes perdre le contrôle des réacteurs, comment peut-on encore soutenir une telle énergie ?
Quelle est la situation de la population de la région de Fukushima, évacuée et « invitée » aujourd’hui à se réinstaller dans les zones encore radioactives ? Quel est l’état des lieux des mobilisations pour obtenir justice et réparation ?
Dix ans après l’accident de la centrale nucléaire, où en est la décontamination des réacteurs de Fukushima-Daiichi ? Quelles sont les difficultés de la décontamination des eaux ? Quels sont les impacts sanitaires sur la population ? Tour d’horizon non exhaustif de la gestion d’un accident nucléaire.
En 2016, Reporters sans frontières a classé le Japon à la 72e place pour la liberté de la presse. Le pays était à la 11e place avant l’accident de Fukushima. Cette chute suscite de grandes inquiétudes dans le monde.
Jake Adelstein, journaliste américain qui a travaillé de nombreuses années au Japon (...)
Santé
Merci patron ! L’OMS et différents groupes pronucléaires japonais organisent un symposium sur la radioprotection des enfants pour « mettre fin aux rumeurs négatives » sur leur santé, autour de Fukushima. La rencontre bénéficie de mécènes comme LVMH.
Aveux différés : Depuis le début de l’accident, 46 (...)
En 2011, vingt-cinq ans après l’accident de Tchernobyl, l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie annonçaient avoir dépassé les 1000 milliards de dollars de dépense en réparation et ce n’était pas terminé ! Aucune information plus récente n’a été publiée.
Nous avons rapporté le mois dernier de quelle façon des citoyens suppléent aux carences et approximations des organismes publics en prenant de vraies mesures de la radioactivité. Mme Yoshida a écrit* : « SVP, faites savoir au public français que dans la ville de Koriyama, sur le chemin de l’école d’une (...)
Le gouvernement japonais en a décidé ainsi : les ordres d’évacuation vont être levés avant le mois de mars 2018, sauf pour la zone non récupérable. L’aide au logement va s’arrêter au mois de mars 2017. Quelques communes ayant leur propre politique de soutien des sinistrés prendront le relais. (...)
En octobre 2015, première publication d’une étude épidémiologique sur les cancers de la thyroïde depuis l’accident de 2011. L’équipe dirigée par Toshihide Tsuda, épidémiologiste environnementale à l’Université d’Okayama, conclut que le cancer de la thyroïde a déjà augmenté d’un facteur de 20 à 50 dans la (...)
Au gré des pluies, vents, typhons, fissures de conduits et opérations d’extraction de rejet ou d’enfouissement, la contamination gagne la faune, la flore, les sous-sols et les mers, étendant progressivement son périmètre.
Chaque jour, depuis 4 ans et demi, les preuves abondent. En septembre 2015, (...)
Le 10 août dernier, le réacteur n°1 de la centrale de Sendaï a été relancé, contre les avis de nombreux experts et l’opinion défavorable de 57% des Japonais. « La vie des gens et l’environnement sont plus importants que l’économie » ont scandé les opposants à l’entrée du site. Alors que le réacteur de (...)