Pour faire face aux conséquences humaines et sanitaires de l’explosion et pour défendre leurs droits à l’information et à la vie fragilisés par l’après-catastrophe nucléaire, des collectifs de femmes et de mères se sont constitués.
Pour faire face aux conséquences humaines et sanitaires de l’explosion et pour défendre leurs droits à l’information et à la vie fragilisés par l’après-catastrophe nucléaire, des collectifs de femmes et de mères se sont constitués.
Le 11 mars 2011, au Japon, un puissant tsunami passe par-dessus la digue de protection de la centrale de Fukushima-Daiichi, déjà fragilisée par un tremblement de terre qui a endommagé les structures et les canalisations de la centrale. C’est le début de la catastrophe. Cet album, réalisé à partir du témoignage du directeur de la centrale devant la commission d’enquête, permet de voir comment des ingénieurs de haut niveau peuvent perdre le contrôle d’une centrale, malgré leur bonne volonté et leurs connaissances. Manquant d’électricité, ils utiliseront les batteries de voitures présentes sur le parking. Manquant de pompes, ils vont mobiliser des camions de pompiers pour essayer de refroidir les réacteurs. Manquant d’eau douce, ils pompent de l’eau de mer... Mais tout est trop lent et, malgré le sacrifice d’une partie du personnel, trois réacteurs explosent au cours des trois jours suivants. La BD ne développe pas la suite (pour le moment). Après avoir vu ces personnes compétentes perdre le contrôle des réacteurs, comment peut-on encore soutenir une telle énergie ?
Quelle est la situation de la population de la région de Fukushima, évacuée et « invitée » aujourd’hui à se réinstaller dans les zones encore radioactives ? Quel est l’état des lieux des mobilisations pour obtenir justice et réparation ?
Dix ans après l’accident de la centrale nucléaire, où en est la décontamination des réacteurs de Fukushima-Daiichi ? Quelles sont les difficultés de la décontamination des eaux ? Quels sont les impacts sanitaires sur la population ? Tour d’horizon non exhaustif de la gestion d’un accident nucléaire.
Yukari est née et a vécu à Fukushima jusqu’au 11 mars 2011. Depuis 2013, elle témoigne par la parole et le chant dans les écoles, les églises, les pianos-bars, internet et à la télévision. En juin et juillet 2015, elle a été reçue en France. A Lyon, sous le patronage d’un centre de recherche (IETT), puis à (...)
Lorsqu’il a répondu aux questions de la journaliste du Monde, le 25 mai dernier, j’ai trouvé Kenzaburō Ōe extrêmement sceptique sur la volonté de ses contemporains à imposer l’arrêt du nucléaire. Le pessimisme dont il a fait part était-il dû à une fatigue passagère ? Ou au contraire l’auteur se pressait-il, (...)
Redémarrera, redémarrera pas ? Les paris sont ouverts sur les réacteurs de Takahama (3 et 4). Alors que l’autorité de contrôle (NRA) avait déclaré recevable le dossier de redémarrage, neuf citoyens de la région ont porté plainte devant le tribunal, contestant les conclusions sur les mesures de protection (...)
Bonne nouvelle : le nombre de personnes déplacées a baissé de 40 000, passant de 160 000 en 2011 à 120 000 ! (données officielles*) Mais il faut y regarder de plus près, ce qu’a fait la chercheuse Cécile Asanuma-Brice dans le journal du CNRS à Tokyo. La baisse s’explique surtout par la complexité des (...)
La loi sur le secret entrera en vigueur le 10 décembre 2014. D’une part, cette loi met fin au secret des sources pour les journalistes. D’autre part, 19 ministères et agences nationales, dont l’Agence de Régulation Nucléaire, la NRA auront la possibilité de classer secrets des documents. Ceux-ci (...)
Dans le dernier numéro, nous indiquions que le 22 septembre le record de contamination d’eau souterraine était monté à 790 000 Bq/L. Un prélèvement effectué le 17 octobre enregistre 5,1 millions de Bq/L. Quant à la nouvelle ministre de l’économie et de l’industrie nommée le mois dernier, elle vient de (...)
Depuis mai 2013, le gouvernement a chargé sept agences de la région de Fukushima de favoriser le retour des habitants dans les villages évacués. 10 mois après, on apprend qu’elles ont aidé au retour de... 18 personnes.