A partir de 2005, un centre qui forme chaque année une trentaine de boulanger-es bio s’est développé. Une école unique qui rencontre un grand succès.
A partir de 2005, un centre qui forme chaque année une trentaine de boulanger-es bio s’est développé. Une école unique qui rencontre un grand succès.
A Torcy, dans le quartier Bel-Air, les enseignants de l’école élémentaire et maternelle ont mis en place une mini-ferme, une salle informatique et un laboratoire d’animation scientifique ; trois outils du savoir-vivre ensemble qui donnent d’excellents résultats.
Issus de la philosophie des Lumières et de la Révolution française, trois grands courants de pensée : laïque, religieux et révolutionnaire, revendiquent d’avoir été à l’origine du mouvement de l’éducation populaire. Comment s’est développée cette dynamique jusqu’à aujourd’hui ?
Un véritable essaimage d’expériences indépendantes d’éducation populaire, sous forme de SCOP (1) ou d’associations 1901, ont fait leur apparition au cours des quinze dernières années. L’exemple du Contrepied, en Bretagne, est significative de cette nouvelle génération.
« Une éducation populaire qui ne dérange pas le système, l’arrange » (1), aiment à dire les membres de la coopérative d’éducation populaire La Trouvaille. Silence les a interrogés sur le renouveau des pratiques actuelles et sur la place de l’écologie dans celles-ci.
Pour en savoir davantage sur les dynamiques actuelles, Silence est allé à la rencontre de plusieurs acteurs de l’éducation populaire. Le Caravanserail Café, situé à Villeurbanne, et les branches lyonnaises du Planning Familal, des MJC et du Crefad, lèvent le voile sur quelques questionnements qui les animent.
Dans le septième questionnaire adressé à ses lectrices et lecteurs, Silence s’est intéressé à leurs choix d’éducation. Sont-ils rattachés à une vision écologiste ? Des écoles alternatives au potager dans le jardin en passant par la communication non-violente, les 334 réponses ont donné des exemples et apporté des éclairages pertinents sur cette question difficile.
Si l’école a pour mission de préparer les citoyens de demain, alors quelle école souhaitons-nous pour quel monde à venir ? Bernard Collot, aujourd’hui retraité de l’éducation nationale, a expérimenté pendant plus de trente ans une approche « tâtonnante » qu’il a aujourd’hui théorisée sous le nom d’ « école du 3e type ».