Redonner de la force et de l’espoir en réouvrant l’avenir, c’est le but de la nouvelle affiche de Silence répertoriant 50 victoires de l’écologie en France.
Redonner de la force et de l’espoir en réouvrant l’avenir, c’est le but de la nouvelle affiche de Silence répertoriant 50 victoires de l’écologie en France.
C’est dans le secteur du tourisme que, selon notre enquête, les militant·es écologistes auraient remporté le plus de victoires localement. Pourquoi cette spécificité ?
Les luttes écologistes insistent, depuis leur structuration dans les années 1960, sur la nécessité de s’engager à l’échelle locale pour préserver les territoires de la bétonisation, des industries polluantes et de la dégradation des conditions de vie. Elles ont remporté de nombreuses victoires.
Entretien avec Frédéric Boone, un astronome qui rêve d’une science plus sobre et de rapports au monde plus poétiques.
Un vieil aphorisme populaire nous rappelle que lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Désormais, il aura également loisir de jeter un œil sur un amas de satellites zébrant nuitamment le ciel étoilé avant d’admirer le ballet des étoiles et la valse des constellations.
Depuis le début de la conquête spatiale, des résistances à ce déploiement délirant de technologies s’élèvent. Les critiques sont nombreuses : obscénité des milliards dépensés, désastre écologique, imaginaire de domination, etc.
La « fierté française » en terme de conquête spatiale est sans conteste le lanceur Ariane. Et ce lanceur se trouve en Guyane.
La conquête spatiale implique de gros investissements industriels et technologiques. Bien plus qu’un espace à explorer, le cosmos est aujourd’hui un marché à exploiter.
L’hiver est arrivé, et avec lui l’air froid - et la neige parfois – en Europe. Plus loin de nous, au Canada et au Groënland, des communautés inuites vivent tout ou partie de l’année avec un sol gelé, trop dur pour y enfouir les déchets. Ces derniers sont donc brûlés à ciel ouvert à proximité immédiate des habitations (1).
Dans les années 2000, plusieurs projets d’autoroute ont été empêchés. La chronique des victoires en propose le récit en plusieurs épisodes, en commençant ce mois-ci par la défense du marais poitevin.
« L’essentiel est invisible pour les yeux ». Antoine de Saint-Exupéry avait raison. Le monde de l’infiniment petit échappe encore trop souvent à notre vigilance. Dans une enquête coordonnée par Agir pour l’Environnement, l’association a mis en évidence une pollution d’une ampleur insoupçonnée.
À la fin des années 80, dans les Cévennes ardéchoises, des entrepreneurs véreux tentent de détruire une forêt séculaire pour y implanter une mine d’or. La résistance s’organise et démonte une gigantesque arnaque...
En Bretagne, dans les années 2010, différents collectifs nommés le Peuple des dunes ont essaimé pour freiner l’extraction du sable sous-marin par les industriels du bâtiment.
Aussi soudaine qu’inexplicable, la disparition des questions écologiques de l’agenda politico-médiatique marque une rupture avec la lente prise de conscience opérée par l’opinion publique ces dernières années.
Nul suspens insoutenable à attendre en lisant cette chronique. Le principal sponsor des Jeux Olympiques de Paris, Coca-Cola, produit 120 milliards de bouteilles plastiques dans le monde par an, dont une partie n’est ni recyclée ni même collectée.
Émoi en Macronie. La « startup nation » prend lentement conscience que la numérisation de nos vies engendre des conséquences « insoupçonnées ». Trop occupé à chasser les Amishs et à stipendier ces écolos anti-5G, le chef de l’État des années paires est en passe de remettre en cause ce que le président de la République des années impaires avait imposé sur le ton de l’évidence.
Si des banques comme BNP Paribas sont régulièrement dénoncées pour leurs investissements dans la production et l’exploitation d’énergies fossiles, on connaît moins leur responsabilité dans les atteintes aux droits humains et à l’environnement causés par l’agriculture industrielle. Silence donne la parole à ActionAid – Peuples Solidaires qui mène une campagne sur le sujet.
Comment échapper à l’alternative entre attendre le grand soir et chercher à réformer le capitalisme ? L’anthropologue Philippe Descola et le dessinateur Alessandro Pignocchi appellent à multiplier des territoires autonomes pour expérimenter d’autres rapports au vivant et constituer une force à même de transformer l’État. Entretien.
Paul Vidal est un jeune dessinateur et illustrateur basé en Saône-et-Loire. Sa fascination pour le vivant l’amène à porter sa pratique vers le dessin scientifique dans une optique de réenchantement et de respect des mondes non humains.
À Pierre-Bénite au Sud de Lyon, les industriels de la chimie Arkema et Daikin rejettent des « polluants éternels », qui contaminent l’air, la terre et l’eau du Rhône depuis des décennies. Dans ce deuxième volet de notre enquête sur le sujet, nous sommes allées à la rencontre d’habitant·es qui se mobilisent.
Saccage 2024 est un collectif de collectifs, d’habitants et d’habitantes de la Seine-Saint-Denis et de l’Île-de-France, qui est entré en résistance face aux saccages que provoquent les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris en 2024, mais aussi toutes les autres éditions des JOP modernes.
L’association Sauvegarde de la Vallée vivante du Garon, dans le Rhône, souhaite que les pouvoirs publics réalisent un projet-pilote de petites barrières faites de pierres et de bois, au lieu des gigantesques barrages écrêteurs de crues, pour limiter à la fois la sécheresse, l’érosion et les inondations.
Les questions écologiques font l’objet de rapports de force constants au sein de l’Union européenne, qui ne joue pas un rôle de modèle en la matière. Inès Trépant apporte un éclairage avec l’exemple de l’extractivisme.
Depuis 2021, l’association Agir pour l’environnement a lancé une campagne pour créer des réserves de biodiversité dans toute la France, protégées par un nouvel outil réglementaire peu connu : les obligations réelles environnementales. Un moyen d’empêcher une coupe rase de forêt ou l’urbanisation d’un espace naturel par exemple.
Ces 50 dernières années, les luttes locales se sont multipliées en France, constituant d’après certain·es un véritable « mouvement social ». C’est de ce constat qu’est née en 2021 l’association Terres de Luttes, qui soutient les luttes locales en France.
À l’heure où cet article est écrit, un immense mouvement de contestation fait bouillir l’Iran depuis plusieurs mois, sans faiblir. Depuis quelques années, ces épisodes de contestation du régime sont de plus en plus fréquents. Les slogans criés par les manifestant·es depuis septembre 2022 appellent à la fin du régime, condamné pour ses agissements dans son ensemble. Silence s’est penché sur la dimension écologiste des revendications de ces dernières années.
La France possède un réseau routier parmi les plus denses d’Europe. Et il ne cesse de s’étendre : nouveaux tronçons, contournements, viaducs... En la matière, pas de restriction budgétaire, les milliards valsent tandis que les terres vivantes disparaissent. Mais contre ce saccage, les luttes sont entrées en coalition.
Dans son numéro d’octobre 2022, Silence faisait paraître un dossier spécial sur les victoires de l’écologie. Parallèlement, la revue publie une grande affiche « L’écologie en 50 victoires ». Les combats écologistes ont continué à porter leurs fruits ces 2 dernières années ! Petit tour d’horizon non-exhaustif.
Dans le nord de la Drôme, les militant·es de Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement se battent depuis des années pour la défense de l’environnement. Et dans une vallée entourée par la plateforme chimique de Roussillon et l’autoroute, ce n’est pas pas une mince affaire.
Samedi 14 mai 2022, une manifestation prenant la forme d’un carnaval a rassemblé près de 800 personnes en soutien à la Zone À Défendre de Pertuis. La ZAP (Zone à Patates, en référence à la culture locale traditionnelle de pommes de terre) est menacée d’expulsion. Les occupant·es de la ZAP, avec le soutien de nombreuses associations (Terres vives Pertuis, Confédération paysanne, France Nature Environnement, etc.) et collectifs, défendent 86 hectares de terres agricoles en plaine de Durance, au pied du Luberon. Le lieu autogéré est à la fois une base de résistance contre l’extension de l’artificialisation, une bulle d’expérimentation alternative et un foyer de vie
collective.