À Dijon s’est ouverte en mai 2014 la première « école démocratique » de France. Un lieu où l’on expérimente au quotidien d’autres manières d’apprendre et d’être en relation.
À Dijon s’est ouverte en mai 2014 la première « école démocratique » de France. Un lieu où l’on expérimente au quotidien d’autres manières d’apprendre et d’être en relation.
A partir de 2005, un centre qui forme chaque année une trentaine de boulanger-es bio s’est développé. Une école unique qui rencontre un grand succès.
A Torcy, dans le quartier Bel-Air, les enseignants de l’école élémentaire et maternelle ont mis en place une mini-ferme, une salle informatique et un laboratoire d’animation scientifique ; trois outils du savoir-vivre ensemble qui donnent d’excellents résultats.
Issus de la philosophie des Lumières et de la Révolution française, trois grands courants de pensée : laïque, religieux et révolutionnaire, revendiquent d’avoir été à l’origine du mouvement de l’éducation populaire. Comment s’est développée cette dynamique jusqu’à aujourd’hui ?
Un véritable essaimage d’expériences indépendantes d’éducation populaire, sous forme de SCOP (1) ou d’associations 1901, ont fait leur apparition au cours des quinze dernières années. L’exemple du Contrepied, en Bretagne, est significative de cette nouvelle génération.
« Une éducation populaire qui ne dérange pas le système, l’arrange » (1), aiment à dire les membres de la coopérative d’éducation populaire La Trouvaille. Silence les a interrogés sur le renouveau des pratiques actuelles et sur la place de l’écologie dans celles-ci.
Pour en savoir davantage sur les dynamiques actuelles, Silence est allé à la rencontre de plusieurs acteurs de l’éducation populaire. Le Caravanserail Café, situé à Villeurbanne, et les branches lyonnaises du Planning Familal, des MJC et du Crefad, lèvent le voile sur quelques questionnements qui les animent.
Comment permettre à son enfant de s’instruire en dehors du cadre scolaire quand le gouvernement s’y oppose ? C’est le combat des membres de l’association Enfance Libre : faire entendre la voix de ces enfants et familles qui décident d’emprunter un autre chemin.
Depuis 2019, le ministère de l’Éducation nationale demande à chaque établissement scolaire de France de compter au moins un binôme d’éco-délégué·es parmi ses élèves, incitant la direction à dépasser cet objectif, en élisant un binôme d’éco-délégué·s par classe. La circulaire ministérielle précise : « L’école est un lieu qui se doit d’être exemplaire en matière de protection de l’environnement. » (1)
Chaque enfant devrait pouvoir étudier dans le cadre qui lui convient le mieux, et évoluer dans une structure qui se donne les moyens de son bien-être et de son accompagnement. Depuis sa création, la revue Silence défend la liberté de choisir le mode d’instruction qui correspond le mieux à chacun⋅e, (...)
Les profs en profond malaise au sein de ce qu’est devenue l’école publique sont légion. Clarie et Florent, qui enseignaient le français dans le secondaire, ne faisaient pas exception, mais, démarche plus rare, ont suivi leurs convictions jusqu’au bout : la création d’une école libre.
Thierry Pardo, auteur du livre Une éducation sans école, invite à sortir des sentiers battus et à se mettre à l’écoute des besoins des enfants.
Voir un spectacle de la compagnie Tamèrantong !, c’est se laisser submerger par une vague d’énergie jubilatoire. Quand des enfants issus de quartiers populaires de la région parisienne se mettent dans la peau de tziganes ou de zapatistes, cela crée un résultat aussi impressionnant artistiquement que socialement et politiquement.
Marie Loschi raconte son action dans un atelier relais destiné aux collégien·nes en situation de décrochage scolaire. Une courte fenêtre de liberté dans un parcours d’apprentissage peu adapté aux désirs d’apprendre.
Un projet de recherche-action participe depuis trois ans à sensibiliser des collégien·nes aux questions alimentaires et agricoles