On le sait depuis de nombreuses années : le capitalisme n’a pas de frontières ni de complexes pour développer ses tentacules et engranger des profits. Un adage qui se renouvelle une fois encore avec la guerre qui se déroule en Ukraine.
On le sait depuis de nombreuses années : le capitalisme n’a pas de frontières ni de complexes pour développer ses tentacules et engranger des profits. Un adage qui se renouvelle une fois encore avec la guerre qui se déroule en Ukraine.
Emmanuel Macron a tranché : le Service national universel (SNU) ne deviendra pas obligatoire. Enfin, pas tout de suite !
Les déchets sont l’épine du pied du nucléaire. Mais cette question ne semble concerner que les centrales nucléaires, comme si la bombe ne produisait pas de déchets. Ce qui n’est pas le cas. L’Andra, l’organisme chargé de la gestion des déchets nucléaires, évalue à 8,9 % du stock total, ceux issus des activités militaires. Un pourcentage en dessous de la réalité.
À l’occasion de la COP26 qui s’est déroulée en novembre 2021 en Écosse à Glasgow, des activistes ont lancé une campagne pour demander l’inclusion des activités militaires dans les initiatives prises par les gouvernements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc lutter contre le changement climatique.
En cette rentrée, nous vous proposons, non pas une analyse de la militarisation croissante de la société, mais des pistes concrètes d’actions pour contribuer au désarmement.
Le SNU, le service national universel, n’est pas un gadget glissé par le candidat Macron en mal de programme à destination de la jeunesse et destiné ensuite à tomber dans les oubliettes de l’histoire du quinquennat.
La pandémie a mis un coup de frein au projet d’extension du Service national universel (SNU). Même si cela ne signifie pas son abandon. Tous les séjours de cohésion ont été annulés en 2020, à l’exception de celui en Nouvelle-Calédonie. Le gouvernement tablait sur un recrutement de 20 000 à 30 000 volontaires, mais seulement 7 500 jeunes se seraient porté·es candidat·es… Soulignant le faible écho de l’initiative auprès des jeunes. Le second temps des missions d’intérêt général a été maintenu, mais aucune donnée sérieuse n’est disponible, permettant d’en mesurer l’impact.
Le compte à rebours de l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) est lancé. Les 75e commémorations des bombardements atomiques des villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki (les 6 août et 9 août 1945) ont été l’occasion choisie par quatre nouveaux États — Irlande, Nigeria, Niue et Saint-Christophe-et-Niévès — pour ratifier le TIAN à l’ONU. Cela porte à 44 le nombre de ratifications sur les 50 requises. Il n’en manque donc plus que 6. Comme des procédures sont en cours parmi les 84 États déjà signataires, l’interdiction des armes nucléaires va devenir, sous peu, la nouvelle norme juridique internationale.