Éditorial Politique Politique générale Solidarités sans frontières

De quelle écologie parle-t-on ?

Tatiana Guille

Le fascisme et une certaine vision de l’écologie peuvent très bien cohabiter, et quand Jordan Bardella dit que « le meilleur allié de l’écologie, c’est la frontière », on aimerait clarifier quelque chose : on ne parle pas de la même écologie 

Qu’est ce que « l’écofascisme » ? Quel est le danger de l’appropriation de l’écologie par l’extrême droite ? Et comment peut-on y faire face dans nos mouvements écolos antifascistes ? C’est ce que nous allons tenter d’approfondir.

Ce dossier s’est imposé durant la séquence électorale du début de l’été qui voyait une possibilité d’accession de l’extrême-droite au pouvoir. Suite à la stratégie macroniste, ce n’est pas l’extrême droite mais la droite extrême qui est arrivée au gouvernement. La droite traditionnelle a en effet opéré un rapprochement spectaculaire avec les idées d’extrême droite ces dernières années. Pendant ce temps le RN, lui, semble tirer les rênes de la vie politique et attend son tour.

Dans ce contexte périlleux, qui dépasse les frontières françaises, il est plus que jamais nécessaire de clarifier notre écologie et de s’outiller pour faire avancer des idées et des pratiques écologiques de solidarité et d’émancipation.

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