Fabrice Lamarck
En France, de très nombreuses unités de recherche scientifique travaillent, plus ou moins consciemment, pour l’armée. Et cette recherche se concentre sur trois zones : Paris-Saclay, Toulouse-Bordeaux et Grenoble. Recherche publique ou recherche privée, des milliers de personnes « améliorent » nos techniques de guerre, nos armes, permettant à la France de se hisser en 2023 à la place de deuxième vendeur d’armes du monde. Après avoir rappelé comment se tisse le « triangle de fer » entre l’État, l’armée et l’industrie, l’auteur rappelle que la dernière fois que l’on a assisté à une telle débauche financière dans le domaine de l’armement, c’était dans les années 1910… juste avant la Première Guerre mondiale. Car on fait des armes pour s’en servir ! MB.
Éd. Le monde à l’envers, 2024, 68 p. 5 €.
Des treillis dans les labos
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