La ruée minière au 21e siècle, Célia Izoard
La « transition énergétique » entraîne un renouveau de l’industrie extractiviste. Les dangers de l’industrie minière n’ont fait que s’aggraver au fil du temps : déplacements de populations, démultiplication des effets du dérèglement climatique, nuisances sanitaires, régression sociale, accaparement des terres et de l’eau, et gestion impossible des déchets. Dans cet essai d’une grande clarté, l’autrice déconstruit les discours des technocrates et des politicien·nes en s’appuyant sur plusieurs exemples (eaux polluées au Montana et en Espagne, écocide en Papouasie). Elle retrace la chronologie du capitalisme industriel, de l’entrée du capital dans les mines allemandes à la fin du 15e siècle aux affrontements modernes. Quelles solutions pour en sortir ? Il est inutile de compter sur l’épuisement des ressources et le recyclage s’avère difficile. Soyons force d’interruption par des occupations et blocages, sachons distinguer luxe et subsistance, tout en étant solidaires des autochtones spolié·es.
Éd. Seuil, 2024, 323 p., 23 €.
La « transition énergétique » entraîne un renouveau de l’industrie extractiviste. Les dangers de l’industrie minière n’ont fait que s’aggraver au fil du temps : déplacements de populations, démultiplication des effets du dérèglement climatique, nuisances sanitaires, régression sociale, accaparement des terres et de l’eau, et gestion impossible des déchets. Dans cet essai d’une grande clarté, l’autrice déconstruit les discours des technocrates et des politicien·nes en s’appuyant sur plusieurs exemples (eaux polluées au Montana et en Espagne, écocide en Papouasie). Elle retrace la chronologie du capitalisme industriel, de l’entrée du capital dans les mines allemandes à la fin du 15e siècle aux affrontements modernes. Quelles solutions pour en sortir ? Il est inutile de compter sur l’épuisement des ressources et le recyclage s’avère difficile. Soyons force d’interruption par des occupations et blocages, sachons distinguer luxe et subsistance, tout en étant solidaires des autochtones spolié·es.
Éd. Seuil, 2024, 323 p., 23 €.