En 1917, une loi définit ce qu’est une SAPO, Société anonyme de production ouvrière. Celle-ci permet d’introduire des « actions de travail » dans le capital d’une société. Via celles-ci, les salarié·es
peuvent participer aux assemblées générales et conseils d’administration, et à la distribution des dividendes. Une co-gestion que l’on peut réguler en fonction de l’importance que l’on accorde aux actions de travail. Si ces dernières sont valorisées, cela peut permettre que la majorité de la société soit détenue par le personnel. Le meilleur exemple est Ambiance Bois (voir reportage dans Silence n° 523, juillet 2023) où les actions de travail représente 50 % du capital et permettent de fait un fonctionnement en autogestion… mais c’est le seul exemple cité dans le livre qui va aussi loin, et le seul également à avoir un engagement écolo. Le livre présente par ailleurs les débats sur les autres formes possibles de participation et donc de démocratie interne aux entreprises et questionne sur ce possible accompagnement du capitalisme. FV.
Éd. Repas, 2023, 196 p. 17 €.
La démocratie au travail. La SAPO, société anonyme de production ouvrière de Roger Daviau
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