Les leçons d’écologie qu’on nous dispense sont souvent tournées vers l’individu, la vie domestique, le traitement des déchets familiaux. Les mesures que l’on peut prendre à notre échelle restent bien anecdotiques comparativement aux dégâts produits par l’extractivisme, la surproduction galopante, la déforestation, le gaspillage de l’eau et de l’énergie à grande échelle. Après un recensement des différents courants de pensée de l’écologie (dont les courants technologiques), l’auteur s’appuie sur une analyse marxiste des rapports de production et de domination du capitalisme qui exploite toutes les ressources du vivant. Son objectif : créer de nouvelles alliances entre le monde du travail et les écologistes en participant aux luttes sociales en cours, sur tous les fronts (y compris féministes, contre les inégalités de genre, pour les décolonisations, pour la cause animale).
Éd. Amsterdam, 2023, 160 p., 13 €.
Exploiter les vivants de Paul Guillibert
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