L’autrice, psychanalyste, explique le refus d’assumer le rôle de l’humanité dans le changement climatique et l’inertie générale face à ce danger par notre inconscient. Nous ne souhaiterions pas céder la place aux générations suivantes, la nature nous fait peur et nous voulons la domestiquer, l’artificialiser. Eros (jouissance) et Thanatos (pulsion de mort) se mêlent dans cette course à l’abîme, l’humanité désire affirmer sa toute-puissance par tous les moyens, y compris les plus nocifs (nucléaire civil et militaire). Les comportements incohérents des entreprises aussi bien que de certain·es écologistes sont dûs à la culpabilité. Ce livre n’apporte pas de solutions, si ce n’est que nous devons tou·tes prendre conscience de nos motivations cachées et accepter nos imperfections face au vivant. Assez ardu quand on n’est pas psy, mais original.
Éd. Eres, 2023, 202 p., 20 €
Pourquoi nous voulons tuer Greta de Bénédicte Vidaillet
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