Qui sont ces parasites ? La grande bourgeoisie qui domine le monde et la petite bourgeoisie qui lui est servile. L’auteur en fait une analyse pertinente et bien sourcée en déconstruisant le langage des médias officiels à ses ordres, les récits d’hommes qui se seraient « faits tout seuls », la fausseté des entreprises qui créeraient des emplois. Il souligne le peu de représentation des employés et surtout des ouvri·ères dans les instances représentatives. Il critique la casse du service public transformé en entreprises privées, telles EDF devenue Enedis et GDF devenue Engie. La destruction de la planète est due au capitalocène. Enfin, l’auteur préconise des remèdes pour en finir avec cette classe nocive : les mépriser et ne plus avoir honte, cultiver l’espoir, établir un rapport de force (qui n’est pas la violence) en refusant le dialogue, en s’attaquant au portefeuille, en dénonçant et en détruisant les biens matériels. Il termine par une utopie.
Éd. Les liens qui libèrent, 2023, 273 p., 19,50€.
Parasites de Nicolas Framont
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