Au début du 20e siècle, Robert Tressel prend des notes sur sa vie d’ouvrier en Grande-Bretagne. Il dénonce le manque de sécurité pour les ouvriers : pas de chômage, pas de retraite, pas de prise en charge des soins de santé. Il montre la montée des idées socialistes, la résistance des patrons et la passivité de nombre d’ouvri·ères. Il montre aussi l’entraide entre pauvres. Ce livre ne sera publié par sa fille qu’après sa mort et deviendra un classique de la littérature prolétaire. Il est ici repris merveilleusement en roman graphique. Moins théorique que Marx, mais peut-être plus efficace !
Traduction Eric Moreau, éd. Delcourt, 2013, 256 p. 28 €.
Les philanthropes aux poches percées de Robert Tressel, Scarlett Rickard et Sophie Rickard
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