Pas loin de 70 contributions pour aborder les grandes questions écologistes avec comme axe central de faire le lien avec le social. Ce sont surtout des universitaires qui s’expriment et cela regorge de données précises et de questions intéressantes. La conclusion montre bien les difficultés que l’on peut avoir à avancer vers des solutions : comment intégrer les non-humains dans nos relations, comment décroître pour respecter les limites de la planète, comment mettre en place une sobriété écologique face à l’ébriété capitaliste, comment aller vers plus de démocratie tout en agissant dans une certaine urgence (crise climatique, perte de biodiversité, risque d’effondrement…). Entre une planification nécessitant des pouvoirs publics puissants et une approche autogestionnaire, c’est le grand écart entre les contributions ! Et il y a des oublis, comme la militarisation de la société qui contribue grandement à maintenir la situation actuelle. Avantage de ce pavé (de bonnes intentions) : chaque chapitre peut se lire indépendamment. De quoi se forger une bonne base de réflexion.
Éd. La Découverte, 2023, 626 p. 28 €
Écologies, le vivant et le social coordonné par Philippe Boursier et Clémence Guimont
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