Comment répondre aux besoins de tou·tes, de façon équitable, sans nuire à la nature et en proposant des alternatives à la marchandisation de notre société ? En utilisant les nombreux communs qui existent dans le « communivers » : des AMAP à la fédération de coopératives Cecosesola au Venezuela en passant par le Wiki fédéré ; d’ailleurs, ce livre, fruit d’une collaboration entre divers·es interviewé∙es, en est un bel exemple. Cet essai très dense répond à toutes les objections sur le sujet en analysant de multiples cas de figure. Il suggère de créer un vocabulaire nouveau pour ne plus utiliser le langage normatif actuel (ex. : commoneur ou commoneuse plutôt que citoyen∙ne), de transformer les outils à notre disposition afin de les défaire de l’emprise des faux communs (Uber) et des multinationales (les GAFAM), de rechercher le consentement et la gouvernance par les pairs et de repenser la propriété.
Éd. Charles Léopold Mayer, 2022, 456 p., 32 €
Le pouvoir subversif des communs de David Bollier et Silke Helf
Silence existe grâce à vous !
Cet article a été initialement publié dans la revue papier. C'est grâce à vos abonnements et à la vente de la revue que nous pouvons continuer à proposer des alternatives à la société consumériste et destructrice actuelle. Sans publicité, sous forme associative, notre indépendance et notre pérennité dépendent de votre engagement humain et financier !