La pêche maritime a fait de gros dégâts. Il est urgent de reconstituer des écosystèmes sains, productifs et résilients, capables de s’adapter en permanence. Depuis 1996, la pêche en mer est en régression de 1 % par an alors que les moyens de capture continuent de s’accroître. Réagir est une urgence. Cet essai en précise les principes et les contraintes. En mer, nous prélevons les espèces qui nous intéressent et laissons dans l’eau les autres (quand elles n’ont pas été tuées par erreur). Nous ne fertilisons pas. Au contraire, dragues et chaluts détruisent une partie de la flore et de la faune et dégradent les habitats. Dès lors l’objectif est clair : il faut réduire tous nos impacts. Limiter les chaluts, protéger les fonds marins, favoriser les moyens de pêche alternatifs et protéger les juvéniles (laisser grossir les poissons). Enfin, abandonner l’aquaculture qui nourrit des poissons avec des farines d’autres poissons pêchés par des navires industriels.
Éd. Quæ, Cirad, Ifremer, INRAE, 2023, 95 p, 15 €
La pêchécologie de Didier Gascuel
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