Livre « Crise » Essais

Fin du monde et petits fours de Edouard Morena

Catherine Chavichvily

Les ultra-riches sont les plus grands responsables de la crise climatique, en particulier à travers leurs actifs financiers. Ayant pris conscience des risques que celle-ci fait courir à leur capital, à leur image de marque et, en dernier ressort à notre monde tout entier, ils ont décidé d’agir pour l’atténuer, tout en en profitant pour engranger de juteux bénéfices. Ce livre est une entreprise nécessaire de déconstruction de l’écoblanchiment à l’œuvre dans cette société où règnent les multinationales (McKinsey longuement évoquée ici) : invention du marché-carbone, achats de terres écossaises pour les « ré ensauvager », technologie verte et reforestation non réfléchie. Tout cela est élaboré lors de réunions-cocktails et après avoir longuement insisté sur l’apocalypse climatique qui nous guette (cf. Al Gore).
Ed. La Découverte, 2023, 168 p., 21 €.

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