Après avoir présenté le changement climatique, la perte de biodiversité et le franchissement des limites planétaires, l’auteur étudie les récits qui se mettent en place. Le premier est le négationnisme dont la figure la plus connue est celle de Donald Trump. Certaines personnes souhaitent quant à elles un État plus fort. L’auteur présente alors la Chine qui se dit leader pour l’écologie, mais dont la pollution est toujours à la hausse. Le troisième discours est celui des multinationales : la technique va nous sauver. C’est la fuite en avant. Une autre méthode est celle des « petits gestes », indispensable mais pas suffisante. Il analyse ensuite le récit pervers, celui d’Emmanuel Macron : parler, mais ne rien faire. Il termine sur le récit alternatif, celui qui se met en place autour des différentes formes d’actions et de désobéissance et qui a le mérite de repolitiser le débat. Il conclut sur le « convialisme » et « le vivre ensemble » espérant que « les emballements biogéophysiques [puissent] laisser place à des emballements démocratiques, authentiques et radicaux ». Bien documenté et facile à lire.
Ed. Actes Sud, 2022, 288 p. 28 €
Qui sauvera la planète ? de Nathanaël Wallenhorst
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