Depuis 1972 (en réalité bien avant), a été institué le principe selon lequel les entreprises doivent compenser leurs pollutions en finançant des projets écologiques. L’autrice analyse ses difficultés d’application et ses effets pervers, sur le modèle des indulgences d’autrefois (rachat des péchés). Ce système de compensation écologique finit par faire primer le financier sur l’environnement et le bien-être des populations, notamment par des plantations incongrues. Le recyclage, lui, a certes progressé, mais il entraîne la production de déchets supplémentaires et il reste très imparfait. Les grandes enseignes de la mode se sont engouffrées dans la filière du réemploi des vêtements et la pervertissent à leur profit par l’intermédiaire du dispositif REP (Responsabilité Élargie du Producteur). En conclusion nous sont données des idées pour nous débarrasser de ce néfaste « permis de polluer ».
Ed. Rue de l’échiquier, 96 p., 2022, 12 €.
Permis de nuire de Flore Berlingen
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