Le dossier du numéro 475 de Silence (février 2019, « Retiens la nuit ») présentait l’intérêt de diminuer la pollution lumineuse, avec un versant sur les économie d’énergie et un autre sur le respect des besoins de la faune et de la flore. Johan Eklöf développe ce deuxième aspect. Ainsi, les jeunes tortues peuvent ne pas trouver la mer si le bord de la plage est éclairé. De même, les lumières des navires peuvent perturber la reproduction du corail. Les chauve-souris disparaissent au fur et à mesure que les bâtiments sont éclairés la nuit. Nous-mêmes avons besoin de respecter le rythme jour-nuit pour bien dormir et l’excès de lumière en soirée provoque insomnie puis dépression. Cette pollution lumineuse a sans doute un rôle aussi important que le réchauffement climatique dans la disparition de la biodiversité, mais c’est relativement facile de penser une baisse de la lumière. L’auteur cite des exemples dont la loi française contre la pollution lumineuse. Excellent vulgarisateur, l’auteur présente le sujet de manière très facile à lire. FV.
Traduction Anna Gibson, éd. Tana, 2022, 272 p. 20 €
Osons la nuit. Johan Eklöf
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