Voici le recueil d’une soixantaine de chroniques écrites pour le journal La Décroissance, depuis une dizaine d’années. Malgré la structure en 4 parties proposée, on peut le lire dans n’importe quel ordre et on y trouve, sur une riche diversité de sujets, l’éclairage toujours captivant de l’histoire. Quelques exemples : le grand confinement des poules, l’insoutenable légèreté du gaz russe, la grande lessive pétrochimique, la rentrée de l’école numérique, la ville intelligente comme laboratoire d’un monde totalivert, ou encore clouer les avions au sol. Sur chaque thème, Jarrige montre qu’il n’y a pas de fatalité technologique, que des choix sont possibles, que des voix dissidentes se sont toujours élevées, que bien des projets « innovants », à toutes les époques, ont été abandonnés.
Éd. L’ échappée, 2022, 360 p., 22 €
On arrête (parfois) le progrès de François Jarrige
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