La République démocratique du Congo fait partie des pays les plus touchés par la pollution due aux déchets exportés sur son sol par les puissances industrielles. Vêtue de costumes fabriqués à partir de détritus, une génération d’artistes de Kinshasa s’est réunie au sein du collectif “Ndaku ya, la vie est belle”. Pour rendre compte de leur lutte et de leur talent, Stéphan Gladieu réalise une série de portraits mis en scène dans les rues de Kinshasa. Au rythme de leur procession, le romancier Wilfried N’Sondé propose une lecture habitée du mouvement des Homo detritus.
Homo detritus, éd. Actes Sud, 2022, 104 p., 32 €.