Après avoir quitté l’enfer du camp de Moria, la jeune réfugiée croyait enfin pouvoir respirer à Ritsona, également en Grèce mais procurant un peu plus de confort à ses habitant·es. Mais un camp reste un camp et la pandémie est arrivée... En 27 lettres, l’autrice décrit les conditions de vie dans ce lieu hors du monde : droits bafoués, alcool, drogue, désespoir mais aussi quelques moments d’entraide, surtout entre filles. Un témoignage émouvant à lire absolument, si possible après avoir lu ses Lettres au monde depuis Moria parues sur internet.
Éd. La Guillotine, 2022, 131 p., 15 €
Vies suspendues, Lettres adressées au monde depuis le camp de Ritsona de Parwana Amiri
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