Face à la privatisation des semences, des réseaux comme Semences paysannes se battent pour avoir le droit d’utiliser, d’échanger des semences non inscrites au catalogue officiel. Cet usage des semences locales, anciennes, hétérogènes, est apprécié dans le monde de la bio car permettant de diversifier les productions et par là, les goûts, de mieux entretenir les sols... Après une vingtaine de pages techniques pour expliquer cela, l’auteur part en reportage dans des fermes qui produisent des semences paysannes et, en parallèle, montre les batailles juridiques qui se déroulent au niveau européen. Le pot de terre contre le pot de fer. Mais le résultat est là : depuis le 1er janvier 2022, la production et la commercialisation des semences est enfin libre... pour les jardini·ères amat·rices seulement.
Éd. La Boite à bulles, 2022, 80 p., 16 €
Semences sous influence de Renaud de Heyn
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