Le “Mipim” (marché international de l’immobilier) nous donne à voir comment la financiarisation de la ville se joue à travers l’accréditation des territoires par les investisseu·ses. L’auteur a mené son enquête entre Cannes, Paris, Londres, et Lyon. Ce salon, sélectif, n’est pas seulement un lieu où s’exposent des projets urbains en recherche de capitaux, c’est aussi une porte d’entrée pour les investisseuse·s. Ces derni·ères sont prêt·es à étendre leur pouvoir sur nos vies quotidiennes en influençant les organismes régionaux de développement économique et en accaparant des pans entiers de nos villes. Depuis 2014, un courant critique s’élève contre la spéculation immobilière que génèrent les inverstisseu·ses, défendant le droit des habitant·es à accéder à un logement abordable et à la ville. Les mobilisations citoyennes qu’appelle le mouvement peinent toutefois à s’étendre.
Éd. les étaques, 2022, 205 p., 12 €
Au marché des Métropoles de Antoine Guironnet
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