Dans les écoles d’ingénieur·es, de plus en plus d’étudiant·es remettent en cause un enseignement qui ignore les problématiques écologiques d’aujourd’hui. L’autrice, journaliste au Monde, a rencontré des personnes qui ont essayé de faire bouger les choses par des actions au niveau de l’enseignement, lors des stages en entreprises, ou lors des premiers emplois. Puis elle s’intéresse à celles et ceux qui s’éloignent de la voie de l’élite pour se lancer dans les alternatives, allant vers des remises en cause toujours plus profondes, une recherche de simplicité, de décroissance. Le livre se termine sur une ZAD. Apparemment, Jean-Marc Jancovici est à l’origine, par ses conférences, d’une partie de cette prise de conscience, sans que la question de ses mensonges permanents sur le nucléaire ne soit abordée. Les grandes entreprises constatent actuellement une baisse rapide des candidatures. La révolte des ingénieur·es va-t-elle entraîner la révolte de la population ?
Éd. Seuil, 2021, 230 p., 19 €
La révolte de Marine Miller
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