L’écopsychologie met l’accent sur l’importance de nos sentiments. Et ce n’est pas un hasard si on sent bien dans une forêt. Mais celle-ci est aujourd’hui l’objet d’une exploitation intensive et il n’existe presque plus d’arbres adultes en France (un chêne n’est adulte qu’à 400 ans). Si l’auteur montre bien les interactions que l’on peut avoir avec le riche milieu forestier, les tentatives qu’il fait pour élargir cela à un projet de société sont limitées : affirmer que si on se sentait mieux, de nombreux problèmes se résoudraient d’eux-mêmes ressemble plus à pirouette philosophique qu’à une analyse sérieuse. Des limites du développement personnel sur les enjeux collectifs.
Éd. Le courrier du livre, 2021, 252 p., 20 €
La forêt est l’avenir de l’homme de Bernard Boisson
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