De nombreuses publications sont sorties sur le sujet. Généralement rédigées par des salarié·es déçu·es, victimes de mauvais traitements moraux et financiers : accumulation d’heures supplémentaires jamais réglées, absence de responsable (l’employeu·se, bénévole, n’étant pas le ou la payeu·se). Un regard rétroactif permet alors de constater trop tard que le fonctionnement convivial annoncé ne reposait sur aucune base, que le poste défini était flou, etc. Cette enquête menée par un sociologue et effectuée sur une large base a le mérite d’explorer les cas de figure les plus courants, de démonter les mécanismes, de mettre à plat les sources de dérapages. Il n’y a pas les “bons” d’un côté et les “fautifs” de l’autre, mais une série de situations récurrentes que ne maîtrisent pas les employeurs associatifs, en réalité sous-traitants au rabais d’un État à la fiabilité aléatoire.
Éd. de l’atelier, 2021, 144 p., 14 €
C’est pour la bonne cause ! Les désillusions du travail associatif de Simon Cottin-Marx
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