À Nice, une galerie de personnages humains et canins se croise et s’entrecroise autour d’un mystérieux stand près de la gare Riquier où sont distribués des paniers de fruits et légumes, mais pas que... Azucena, Gouel, Alex, Manu et les autres, tissent la toile d’une résistance faite de solidarités mais aussi de créativité, de poésie, de tendresse et de quelques petits secrets. Le récit nous embarque sur un voilier chargé d’émotions et de couleurs. On y croise aussi des réfugié·es, des syndicalistes, des paysan·nes, des histoires de famille et de transmission d’une mémoire culturelle et militante. Le tout sur fond de lettre d’amour à Nice, cette ville qui « ne fait pas entendre sa voix tant qu’on ne s’est pas blotti contre sa poitrine pour pleurer au moins une fois, tant qu’on ne s’est pas couché dans ses bras ».
Éd. Des Femmes, 2022, 224 p., 14 €
Azucena et les fourmis zinzines de Pinar Selek
Silence existe grâce à vous !
Cet article a été initialement publié dans la revue papier. C'est grâce à vos abonnements et à la vente de la revue que nous pouvons continuer à proposer des alternatives à la société consumériste et destructrice actuelle. Sans publicité, sous forme associative, notre indépendance et notre pérennité dépendent de votre engagement humain et financier !