A-t-on besoin des animaux (de leur fumier) pour équilibrer les sols ? Les aut∙rices, britanniques et véganes, montrent qu’il est possible de maintenir la fertilité d’un sol uniquement avec des apports végétaux. Ceci apporte donc des arguments pour modifier notre rapport aux animaux. La traduction a été assurée collectivement initialement par des zadistes de Notre-Dame-des-Landes, suite à des débats sur place sur l’élevage traditionnel de la région. Le livre présente en détail la manière de s’y prendre avec chaque culture, que cela soit en plein champ ou en potager. Sans même parler de l’exploitation animale, un autre chiffre devrait nous convaincre : il faut 700 m² de terrain pour nourrir une personne végétarienne contre 6200 m² pour une personne qui mange de la viande. Non seulement nous pouvons respecter les animaux, mais nous pouvons laisser la nature reprendre sa place sur une bonne partie des surfaces agricoles sans problème de sécurité alimentaire. Le livre est vendu à prix coûtant. FV
Traduction collective, Association Carpelle, Le Bourg, 46300 Fajoles, 2022, 434 p., 8 €
Sans fumier de Jenny Hall et Iain Tolhurst
Silence existe grâce à vous !
Cet article a été initialement publié dans la revue papier. C'est grâce à vos abonnements et à la vente de la revue que nous pouvons continuer à proposer des alternatives à la société consumériste et destructrice actuelle. Sans publicité, sous forme associative, notre indépendance et notre pérennité dépendent de votre engagement humain et financier !