En 1978 Myriam, une adolescente, se fait inviter chez un étudiant et y est victime d’un viol. Au même moment, se déroule à Aix-en-Provence le procès de violeurs et pour la première fois, l’avocate des victimes, Gisèle Halimi, obtient la requalification du viol en crime (cour d’assises) et non en simple délit (tribunal correctionnel). Entendre à la télévision le compte-rendu du procès va donner le courage à Myriam de prendre contact avec le mouvement féministe “Choisir” et de porter plainte. Mais pas facile de prouver le viol quand il n’y a pas de témoin, que les parents ferment les yeux, que les amies se défilent. Heureusement sa sœur va la soutenir jusqu’au bout. Un habile mélange de fiction et de réalité historique, pour un sujet malheureusement toujours d’actualité.
Éd. Talents hauts, 2022, 240 p., 16 €
Nos corps jugés de Catherine Cuenca
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