Travailler moins, plus agréablement ou plus du tout grâce aux machines, sont des illusions liées la société de croissance et du progrès technique. Face à cela, « dans l’esprit du projet de la décroissance, on pourrait tabler sur 3 mesures principales : une relocalisation systématique des activités utiles, une reconversion progressive d’activités parasitaires comme la publicité ou nuisibles comme le nucléaire et l’armement, et une réduction programmée et significative du temps de travail ». Ce sont ces pistes, les débats qu’elles soulèvent, leurs ambiguïtés, leurs conditions de réussite dans un esprit de justice sociale et mondiale, qu’explore Serge Latouche. Politique monétaire, protectionnisme, biorégions, allocation universelle de subsistance, sont mises en débat. « La véritable écologie n’est punitive que pour le capital et ses représentants, les firmes transnationales, les GAFAM ou les fonds de pension ».
Éd. Payot et Rivages, 2021, 160 p., 16 €
Travailler moins, travailler autrement, ou ne pas travailler du tout de Serge Latouche
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