L’auteur (sociologue) étudie le rapport entre le désintérêt grandissant de la population pour l’élection de représentants aux différents échelons politiques et la progression de la mobilité, tant dans les activités professionnelles que dans les loisirs et les services. Curieux sujet à première vue. Il constate que sur les questions des transports en commun, les citoyen·nes n’ont pas voix au chapitre. Sur les embouteillages, accidents, allongement des durées de transports quotidiens, détérioration de l’environnement, augmentation des coûts, non plus. Comment les victimes de la progression imposée de la mobilité peuvent-elles s’exprimer sur son coût, sur les nuisances des routes, avions, flux informatiques ? En parallèle, il répertorie les obstacles au vote. Très stimulant !
Éd. Apogée, 2021, 132 p., 12 €
Mobilité et citoyenneté de Éric Le Breton
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