Dans ce court essai, l’autrice montre que nous avons un sixième sens : celui qui spécifiquement permet de sentir le chaud et le froid. Dans un style très agréable (chaleureux ?), elle montre comment, de tous temps, les animaux puis les humains ont été créatifs pour se protéger des excédents de chaleur ou de froid. Cela débouche évidemment sur notre manière de concevoir notre habitation et sur la critique du chauffage central et de la climatisation qui maintenant nous permettent de vivre dans des pièces tout le temps à la même température, nous éloignant de notre rapport à la nature. Elle compare cela à la maison climatique où les apports solaires et les activités humaines entraînent des variations avec des écarts supportables, sachant que toutes les personnes n’ont pas le même ressenti. C’est plaisant à lire, même s’il nous manque un peu à la fin des pistes plus précises concernant l’architecture écologique de demain.
Traduction de Hubert Guillaud, éd. Parenthèses, 2021, 80 p., 12 €
Architecture et volupté thermique de Lisa Heschong
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