Ismaël Méziane, dessinateur talentueux, se met en scène, alternant des scènes de la vie quotidienne et des rencontres avec les deux autrices qui, elles, sont chercheuses, la première en histoire, la seconde en anthropologie. Belle mise en scène qui permet d’alterner la pratique et l’analyse théorique et qui montre que le racisme est une construction et qu’il repose sur une volonté de domination avec trois étapes : la catégorisation, la hiérarchisation et l’essentialisation (trois étapes que l’on retrouve dans les autres formes de domination : sexisme, homophobie, spécisme…). Une belle démonstration qui devrait faire réfléchir certain·es.
Éd. Casterman, 2021, 72 p., 16 €