Ou comment le capitalisme industriel, déjà coupable du crime d’écocide, se métamorphose en vampire psychique déterminé à précipiter l’humanité dans l’enfer d’un esclavage mental déguisé en paradis digital plus que jamais pavé de bonnes intentions. Il se pourrait bien que dans l’avenir, lorsque l’état de sidération dans lequel le capitalisme de surveillance plonge aujourd’hui l’humanité aura fait long feu, les agissements criminels dénoncés dans cet ouvrage justifient l’ouverture d’une instruction menant à un procès d’envergure planétaire !
Éd. Zulma, trad. Bee Formentelli et Anne-Sylvie Homassel, 2020, 844 p., 26,50 €