L’autrice, étudiante en arts décoratifs, décide de mettre en BD le métier de son père, agriculteur conventionnel. Devenue urbaine, cycliste, écolo, elle se heurte à un discours productiviste qui donne lieu à de nombreuses escarmouches. Mais lorsqu’elle propose à son père de rencontrer d’autres agriculteurs qui pratiquent d’autres méthodes de culture, celui-ci accepte et va être très intéressé par le potentiel de l’agroforesterie. Alors que jusqu’à maintenant, il affirmait qu’il était trop vieux pour changer ses modes de culture, il va commencer à planter des arbres et des haies et passer une première parcelle en bio, pour voir comment cela se passe. Une belle histoire qui montre comment l’agriculture peut basculer de la chimie vers le biologique.
Éd. Rue de l’Echiquier, 2021, 208 p., 22 €
