Dès les années 60, nombre d’associations de défense de piétons et de cyclistes se sont constituées au Canada, aux États-Unis, en Europe… avec pour objectif de limiter les nuisances occasionnées par les automobiles en ville. Organisation de protestations contre la suppression des trottoirs par exemple, voire actions de rétorsion : blocage des feux rouges ou retournement des panneaux directionnels. Par la suite, des maires ont réagi en créant de quartiers piétonniers et des pistes cyclables. Mais on est encore loin d’une organisation citadine qui mettrait les familles à l’abri du danger permanent que nous imposent ces bêtes d’acier agressives et polluantes (“le bruit et l’odeur”) sur notre lieu de vie. Des urbanistes et des architectes soucieux de libérer les villes travaillent sur une nouvelle structuration des quartiers et des transports collectifs.
Éd. Écosociété, 2021, 152 p., 14 €