Face à une société de consommation en crise, les trajectoires de consommation dites responsables se multiplient. Elles se traduisent par une consommation alimentaire moins carnée, des achats d’occasion, le « faire soi-même » et le « minimalisme », eux-mêmes récupérés par la marchandisation. Ces nouvelles injonctions sociales pèsent davantage sur les épaules des femmes, qui font face à des sentiments de culpabilité et de honte si elles ne sont pas de parfaites écolos. L’autrice interroge cette responsabilisation à outrance des comportements individuels et plaide pour des changements plus structurels pour aller vers la sobriété : lois anti-gaspillage, TVA écolo, fin de la publicité, partage du travail, etc.
Éd. Gallimard/Manifestô, 2021, 124 p., 17 €