Au début du 20e siècle, la mobilisation pour le droit de vote des femmes prend une tournure radicale en Grande- Bretagne. De nombreuses femmes sont mises en prison, blessées… après des manifestations monstres. Édith et William Garrud animent la première formation mixte de Jujitsu. Une suffragette va leur demander de former leur service d’ordre. Alors que la police essaie d’arrêter Emmeline Pankhurst, la leader du mouvement, le service d’ordre va se heurter violemment avec la police, montrant aux femmes qu’elles peuvent résister aux attaques de n’importe quel homme. Ces techniques d’auto-défense féminine sont encore pratiquées aujourd’hui et posent la question de la limite entre non-violence et contre-violence : le jujitsu est un art martial qui détourne la force de l’agresseur. Une histoire authentique, avec des documents d’époque dont pourraient s’inspirer les mouvements sociaux radicaux d’aujourd’hui.
Éd. Delcourt, 2020, 136 p., 22 €