En 1995, en pleine guerre entre Serbes et Bosniaques, Estelle Dumas se rend sur place comme humanitaire et découvre les dangers du conflit, mais également comment s’organise la vie, malgré tout. Alors qu’elle participe à un convoi pour alimenter l’enclave bosniaque de Gorazde, elle découvre l’attrait des gens pour une expo photo, dans un ancien cinéma. Elle explique alors aux autorités de l’ONU, le besoin d’aider aussi dans le domaine de la culture, mais en vain. Elle va alors se débrouiller pour apporter des bobines de film au seul cinéma de Gorazde. La projection se tiendra avec enthousiasme malgré les bombardements. Histoire vécue, très émouvante.
Éd. Futuropolis, 2020, 160 p., 21 €