Pendant longtemps, Silence a porté l’écologie dans une société où elle était marginale.
500 numéros plus tard, dans un monde où l’écologie est devenue un thème majeur et faussement consensuel, la revue continue à faire entendre la voix minoritaire et engagée d’une écologie sociale, décroissante, anticapitaliste.
Une écologie par le bas, agissante.
La revue a tenté de rester fidèle à ses aspirations de départ : relier les différents terrains de lutte entre eux, relier les lectrices et les lecteurs avec les alternatives que nous explorons pour agir ensemble, approfondir les débats pour faire avancer la réflexion.
500 numéros : un cap que nous sommes heureu·ses de fêter avec vous dans ce numéro spécial, plus épais, aux riches couleurs.
L’aventure démarrée en 1982 n’a été possible que grâce aux milliers de personnes qui y ont participé en s’abonnant, en écrivant des courriers ou des articles, en envoyant des illustrations, en tenant des stands, en faisant découvrir Silence autour d’elles, en participant à l’expédition, en s’impliquant dans la vie de l’association. C’est l’occasion de vous remercier pour une si fidèle amitié.
Cela fait longtemps que nous l’avons constaté : autant qu’une revue, Silence est un réseau, une communauté de personnes qui partagent ce qu’elles appellent souvent « l’esprit Silence » : un mélange de résistance, de mise en pratique de ses idéaux écologiques, de recherche de cohérence et de non-violence à tous niveaux.
Alors que les défis écologiques, politiques, sociaux qui se présentent à nous sont immenses, notre énergie l’est aussi, pour poursuivre cette aventure avec vous, à la confluence des luttes et des alternatives.
Le comité de rédaction